
Kinshasa, 1er avril 2025 — Un scandale éclabousse la République Démocratique du Congo (RDC). La garde personnelle de la Première Ministre Judith Suminwa est pointée du doigt dans l’assassinat présumé du brigadier Fiston Kabeya Senga, policier de la circulation routière, après une violation flagrante du code de la route, plus précisément les voitures du cortège de la PM circulaient carrément dans une direction de marche opposée à celle autorisée. Ce qui semblait être une infraction s’est transformée en drame, plongeant le pays dans l’indignation et la controverse.
Fiston Kabeya Senga, brigadier de 1ère classe en service à Kinshasa, tué
UNE INFRACTION ROUTIERE QUI TOURNE AU MEURTRE
Le 31 mars 2025, Fiston Kabeya Senga, brigadier de 1ère classe en service à Kinshasa, intervient pour arrêter une infraction routière impliquant, selon des témoins, l’escorte de Judith Suminwa. Une mission de routine qui vire au cauchemar. Rapidement, la situation dégénère. Des accusations fusent : la garde de la Première Ministre aurait roué de coups le brigadier, jusqu’à la mort. Le passage à tabac, d’une violence inouïe, se serait déroulé, fait encore plus grave, à l’auditorat militaire, selon des sources relayées sur les réseaux sociaux.
Sur X,@mubengajeannot lâche une bombe : « La garde de Suminwa a battu à mort le brigadier après une infraction routière. Elle est civilement responsable. » Une allégation relayée avec force, notamment par @MardoMakudi, qui va plus loin : « Même sans ordre direct, Suminwa doit démissionner. Sa garde, c’est sa responsabilité. »
La Garde de Suminwa au Cœur des Accusations
Les témoignages convergent. La garde de la Première Ministre, censée assurer sa protection, aurait franchi la ligne rouge. Une infraction routière – un excès de zèle ou un abus de pouvoir – aurait déclenché une réponse violente brutale et gratuite. Fiston Kabeya Senga, qui ne faisait que son travail, en aurait payé le prix ultime, décédé à cause des coups et blessures reçus, d’une violence extrême. Les preuves et les témoignages s’accumulent sur les réseaux sociaux, où des milliers d’internautes exigent justice.
D’après cet agent de l’ordre, la garde de la Première ministre Suminwa Judith a tabassé à mort son collègue policier de circulation routière (PCR). Témoignage
Un Démenti Officiel qui Ne dément rien
La Police nationale congolaise tente de calmer le jeu. Dans un communiqué daté du 31 mars 2025, elle déclare : « Les circonstances du décès ne sont pas élucidées. L’enquête suivrait son cours », mais l’on doute que la vérité soit dite.
En effet, ces déclarations peinent à apaiser la colère. Le contraste entre les accusations virulentes et la prudence officielle qui ne dément rien, nourrit les soupçons. Le mystère épaissit, et la crédibilité des institutions vacille.
Une Affaire aux Répercussions Politiques Explosives
Judith Suminwa, en poste depuis avril 2024, se retrouve dans la tourmente. Sa garde, accusée d’un acte aussi odieux, jette une ombre sur son leadership. Si les faits sont avérés, ce scandale pourrait faire trembler son gouvernement.
L’impunité des élites, un mal chronique en RDC, revient hanter le débat public. Même sans preuve de son implication directe, la Première Ministre risque de voir son autorité s’effriter sous le poids des révélations et de l’indignation populaire et aussi, son inaction par rapport à la gravité des faits imputés à sa garde personnelle.

La Vérité comme Enjeu National
Les faits sont graves. Une infraction routière dangereuse, un policier, qui a fait correctement son travail, torturé à mort, des gardes personnelles de la PM accusées. La responsabilité de la garde de Judith Suminwa, si elle est confirmée, pourrait ébranler le sommet de l’État.
Pour Fiston Kabeya Senga, pour sa famille, pour un peuple lassé des abus, la justice doit parler.
Car au-delà d’un meurtre violent présumé, c’est la confiance dans un pays qui se joue.
Jusqu’ à présent, aucun élément de la garde de la PM n’ a été renvoyé, ce qui n’honore pas Mme Suminwa.
A la dernière minute, nous venons d’apprendre la réaction musclée du Ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui demande l’arrestation immédiate des coupables du meurtre du policier Fiston Kabeya Senga, défini comme un « acte barbare »: voici le communiqué du Ministère de la Justice qui vient à peine d’être rendu public:
La vérité, coûte que coûte…
Résistant Congolais