LE CLAN TSHISEKEDI : UNE DYNASTIE AU CŒUR DES MINES CONGOLAISES

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Ce tableau montre que plusieurs membres de la famille Tshisekedi, notamment Christian Tshisekedi, possèdent plusieurs sites, ce qui indique une concentration significative. La nationalité belge des propriétaires pourrait suggérer des liens internationaux, potentiellement facilitant des opérations minières.

Au cœur de l’Afrique, là où la terre regorge de cuivre, de cobalt et de promesses infinies, une famille s’enrichit dans l’ombre pendant que le peuple de la République Démocratique du Congo croupit dans la misère.

La famille Tshisekedi, dirigée par le président Félix Tshisekedi, est au centre d’une tempête qui menace de révéler au grand jour un système de népotisme, de corruption et de pillage des richesses nationales.

Un document troublant, intitulé “LA VISION DU CHEF DE L’ETAT DANS LES MINES”, dresse un portrait accablant : les proches du président se taillent la part du lion dans les ressources minières du pays. Une question brûle les lèvres : à qui profite vraiment cet eldorado minéral ?

Une toile de pouvoir tissée dans les mines

Les noms défilent comme une litanie de privilèges. Fanny Tshisekedi, de nationalité belge, règne sur Katapula, un empire de plus de 50 gisements de cuivre et de cobalt, confié à un certain Soleil Djang, personnage aussi discret qu’intrigant. Kali Kalala Tshisekedi, elle aussi belge, exploite Tulwizembe avec la coopérative COMBAKAT et l’entreprise Thomas et Fils. Christian Tshisekedi, figure omniprésente, s’arroge plusieurs sites, dont Menda et Kimbalasani, ce dernier qualifié d’“hautement uranifère” – un détail qui souligne l’enjeu stratégique de ces possessions.

Le tableau est clair : une famille, souvent dotée de passeports belges, a étendu ses tentacules sur les ressources les plus précieuses du Congo.

Ce ne sont pas de vagues cousins éloignés profitant d’un nom prestigieux, mais des proches directs – frères, sœurs, alliés – qui semblent orchestrer une mainmise méthodique sur le secteur minier.

UN PRESIDENT REFORMATEUR… OU UN NEPOTISTE PROFITEUR ?

Félix Tshisekedi, arrivé au pouvoir en janvier 2019, promettait de terrasser la corruption qui gangrénait le règne de Joseph Kabila, son prédécesseur.

Le secteur minier, véritable far west où prospèrent les magouilles et les profits étrangers, devait être son grand chantier. Renégocier les contrats léonins, comme celui de Sicomines avec la Chine, et redistribuer les richesses au peuple : tels étaient ses engagements. Mais cinq ans plus tard, le tableau est bien différent. Sa famille s’est incrustée dans l’industrie qu’il jurait de purger.

Les révélations pleuvent. Africa Intelligence et Global Green News dressent un portrait sans concession d’un clan implanté dans les mines artisanales de la province de Lualaba. En juin 2024, une enquête de l’armée congolaise sur des permis détenus par Eurasian Resources Group a mis au jour des liens entre des exploitants et – surprise – les Tshisekedi.

Christian Tshisekedi, encore lui, contrôlerait même le poste frontière de KBP Kasumbalesa, un point névralgique du commerce régional.

DES LOIS TROUEES COMME DU GRUYERE

Comment un tel système peut-il prospérer alors que le code minier congolais a été révisé en 2018 pour enrayer la corruption et gonfler les caisses de l’État ? La réponse tient en un mot : vide juridique. Si le nouveau code impose des taxes plus élevées et des clauses de contenu local, il omet de fermer une porte béante : rien n’interdit aux proches des dirigeants de posséder des entreprises minières. Dans un pays où la loi est souvent une suggestion, ce silence est une aubaine pour les initiés.

Les avoirs miniers des Tshisekedi ne sont pas qu’une affaire de business: ils incarnent un conflit d’intérêts criant, surtout que ces sites, appartenant à des citoyens belges, sont gardés par le Garde Républicaine, GR, un groupe militaire d’élite des Forces armées congolaises…

Quand les parents du président tiennent les rênes d’une part colossale du secteur, chaque décision gouvernementale – qu’il s’agisse d’attribution de permis ou de politique fiscale – devient suspecte.

Les contrats ont-ils été renégociés pour favoriser les insiders ? Les investisseurs honnêtes sont-ils écartés au profit du cercle familial ? Le doute est omniprésent.

UN PEUPLE SACRIFIE SUR L’AUTEL DE LA CUPIDITE

La RDC devrait nager dans l’opulence grâce à ses minerais. Pourtant, elle suffoque. Pendant que le clan Tshisekedi engrange des fortunes, le chômage des jeunes atteint 35 %, et le pays végète au bas de l’Indice de développement humain. Les écoles tombent en ruine, les hôpitaux manquent de tout et des villes entières vivent sans eau ni électricité. L’État, privé de recettes, est réduit à l’impuissance.

Les chiffres donnent le vertige. Selon Global Green News, la famille détournerait 750 millions de dollars par an du secteur minier – une hémorragie qui saigne un pays où 70 % de la population survit avec moins de 2 dollars par jour.

Et ce n’est pas tout : les mines illégales, souvent liées à ces réseaux, empoisonnent les rivières et ravagent les écosystèmes, laissant derrière elles un désert écologique.

SORTIR DU GOUFFRE : DES SOLUTIONS A PORTEE DE MAIN

Le Congo est à un tournant.

La mainmise des Tshisekedi sur les mines n’est pas qu’un scandale : c’est une trahison.

La communauté internationale ne peut se contenter de regarder. Les gouvernements et entreprises qui profitent des minerais congolais doivent exiger la clarté et boycotter les entités liées aux dynasties politiques. Le peuple congolais ne mérite pas moins.

Un cri dans la nuit congolaise.

L’empire minier des Tshisekedi est plus qu’une saga familiale : c’est le miroir d’un Congo en quête de son destin.

Le pays se libérera-t-il un jour des chaînes de la corruption et du népotisme, ou restera-t-il otage de l’avidité de ses dirigeants ?

La réponse repose sur le courage de ses citoyens, la force de ses institutions et l’attention d’un monde qui ne peut plus fermer les yeux.

Résistant Congolais

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